Les poux, c’est quoi ? Comment les repérer ?

Il faut savoir que trois types de poux peuvent s’attaquer à l’homme :

  • le pou de tête
  • le pou du corps
  • le pou du pubis, appelé communément le morpion

Ce sont des insectes qui piquent la peau à l’aide de leurs petites pièces buccales pour sucer le sang de la victime et injectent de la salive, qui possède un pouvoir très irritant, responsable des démangeaisons caractéristiques. Les poux se nourrissent donc de sang, et ont besoin de chaleur et d’humidité pour se développer. C’est pourquoi, une fois privés de leur hôte, ils ne survivent que quelques heures voire quelques jours pour les plus costauds.

Le pou de tête existe depuis plusieurs millions d’années. C’est un insecte grisâtre, brun clair, noir sans aile dont la taille varie de 2 à 3,5 mm. Ce pou vit exclusivement dans les cheveux des humains, mais ce sont les enfants âgés de 3 à 11 ans qui sont les plus concernés par cette nuisance désagréable et tenace.

L’infestation par les poux s’appelle la pédiculose, elle est très contagieuse mais reste néanmoins bénigne


Les poux ne transmettent aucune maladie, mais aiment les familles nombreuses. La femelle pou pond jusqu’à 10 œufs par jour (les lentes) et ce, pendant 20 à 30 jours et sécrète une sorte de colle qui fixe les lentes aux cheveux. Tous ces habitants causent des démangeaisons qui amènent des grattages, surtout derrière les oreilles et sur la nuque qui peuvent être à l’origine de lésions et de surinfection (impétigo).

Les lentes de couleur blanchâtre ne s’éliminent pas au brossage des cheveux et sont facilement repérables, contrairement aux poux adultes.


Qui attrape des poux ?

Il est très facile d’attraper des poux, surtout pour des enfants ! La contamination se fait surtout par voie directe, un enfant joue avec un autre, tête contre tête, et le tour est joué et par voie indirecte, par échange de vêtements, de bonnets, de brosses ou au porte-manteau. Donc dès qu’il y a une concentration d’enfants, il y a risque de contamination, voilà pourquoi les contaminations sont fréquentes en milieu scolaire ou dans les clubs sportifs. L’école peut d’ailleurs interdire la venue de l’enfant en cas de pédiculose (présence de poux).

Les tout-petits ne fréquentant pas les écoles, peuvent malgré tout être contaminés eux aussi par un frère ou une sœur et transmettre les poux au sein d’une crèche, par exemple.


Comment repérer si mon enfant a des poux ?

La présence de poux n’est pas toujours facile à déceler car les symptômes sont généralement bénins.
Le premier signe qui doit alerter est le grattage répété de certaines zones du cuir chevelu, particulièrement la nuque, les tempes et autour des oreilles. Mais pour conclure à l’infestation d’une personne, il faut être certain de la présence de lentes et de poux adultes vivants dans ses cheveux.

Les démangeaisons répétées, qu’on appelle prurit permanent en médecine, sont les premiers signes de l’infestation. Elles sont dues aux déplacements mais surtout aux morsures des poux. Leur salive est en effet irritante car elle contient un anticoagulant qui entraîne une réaction allergique. À force de se gratter, des croûtes peuvent apparaître.

Les lentes sont faciles à repérer par un simple examen visuel, mais il faut faire la différence entre une lente vivante et une lente morte donc vide. Lorsqu’elle est de couleur caramel, brillante et située près de la base du cheveu, on a à faire à une lente vivante. Blanche et située plus loin du cuir chevelu, il s’agit d’une coque vide. Seule la présence de lentes vivantes permet de conclure à la contamination de la personne.

Les poux adultes sont plus difficiles à voir. L’utilisation d’un peigne très fin (peigne à poux) sur cheveux humides permet d’être sûr de leur présence. Il faut examiner en priorité la racine des cheveux situés dans les zones les plus aérées et humides de la tête : tempes, nuque et zones situées autour des oreilles. Ce sont les zones dans lesquelles se concentre la ponte. 
D’autres signes comme des traces d’excréments de poux (tâches rouges ou noires) sur les vêtements, aux épaules ou dans le dos, peuvent également alerter.